Abstract:peut produire une curieuse série d'anciennes graphics (Burnem- préen 1203.Brundpré en 1207, Burnelpréen 1229, Brunelli pratum en 1248, Burneaupré en 1250.Burgniaupré en 1318, Brunelpratum 1361), qui p...peut produire une curieuse série d'anciennes graphics (Burnem- préen 1203.Brundpré en 1207, Burnelpréen 1229, Brunelli pratum en 1248, Burneaupré en 1250.Burgniaupré en 1318, Brunelpratum 1361), qui prouve, comme l'a déja relevé A. Vincent, que la forme actuelle Brunehaut a remplacé, par étymologie populaire, un nom d'homme, Bruneau (2).En voila assez, je crois, pour démontrer que le Burnontige de Eerrières peut trés vraisemblablement, de même que le tige de Burnon de Héron, être considéré comme un « tige de Brunehaut ».Je n'ai pas connaissance d'un chemin présumé romain passant par Burnontige.II est a noter, cependant, que nous sommes ici entre deux routes romaines reconstituées par Gauchez (3) : sa voie VII, de Reims a Cologne, par Marche, Hotton, Fisenne, Stoumont et La Baraque Michel, et sa voie XVIII, se détachant de la précédente a Hotton, pour atteindre Juliers par Ny, Wéris.My-Ville et Aywaille.Sis a quelque 5 ou 6 kilomètres de chacune de ces voies, Burnontige a fort bien pu se trouver a un chemin de tra¬ verse réunissant les deux routes.De même, sur le ban de Héron, le chemin-tige de Burnon était peut-être un diverticule de la route de Ciney a Braives, que Gauchez fait passer par Héron, oü elle est jalonnée par une tombe nivelée en 1845.Si je ne me suis pas trompé dans mon hypothèse, le Burnontige de Ferrières et le chemin-tige de Burnon de Héron fourniraient done deux intéressants synonymes régionaux, particuliers au Pays de Liège, de 1'appellation, si répandue au loin, de Chaussée Brunehaut.Read More